![]() |
Gustave Courbet |
![]() |
Jeune femme sur la Seine |
Comme les anciens maîtres (et son ambition n’est-elle pas d’être le maître-peintre d’Ornans ?), Courbet enduit sa toile d’un fond sombre, presque noir, à partir duquel il remonte vers la clarté.
![]() |
Le studio des artistes |
Proudhon, le théoricien socialiste (et l’homme qu’il admira le plus) aurait voulu faire de lui un peintre prolétarien mais hormis les casseurs de pierre, pas d’ouvriers sur ses toiles et, somme toute, bien peu de paysans.
![]() |
L'enterrement à Ornans |
Deux tableaux feront beaucoup parler de lui : L'enterrement à Ornans (1850) et L’Origine du monde (1866). Courbet n’hérite de personne, il n’aura pas de disciple.
![]() |
Origine du Monde |
Très lié aux évènements de la Commune, Courbet est élu président de la commission des musées, et délégué aux Beaux-Arts. Ayant proposé le déplacement de la Colonne Vendôme, qui évoque les guerres napoléoniennes, aux Invalides, des jusqu'au-boutistes décident de l’abattre et non de la déboulonner.
![]() |
Les cribleuses de ble |
Bêtise, cabotinage, hâblerie, Courbet propose, puisqu’il a eu en premier l’idée d’enlever cette colonne de payer les frais de sa réparation. On le prend au mot. Lui qui fut riche (une toile importante de lui se vendait quinze mille francs, soit dix ans du salaire d’un ouvrier), le voilà acculé à la ruine, ses biens mis sous séquestre, ses toiles confisquées, le voilà déshonoré et il sera condamné à 6 mois de réclusion.
Courbet s'exile en Suisse, à La Tour-de-Peilz, près de Vevey, où il meurt le 31 décembre 1877 d'une cirrhose du foie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire